J'ai enfin réussi à faire ma première partie de Firestorm Armada !
Nous avons joué avec les tables dont nous disposions c'est à dire une surface de jeux de 1m60 de long sur 1m de profondeur.
Pour cette première partie nous avons utilisé les battlegroups Sorylian et Dindrenzi.
Comme décors, pour bloquer un peu les lignes de vue, nous avions trois planètes dont une géante gazeuse et une petite planète tellurique que j'ai réussi à peindre à temps.
Sans surprise mon adversaire Dindrenzi a gagné le premier jet d'initiative (et tous les suivants d'ailleurs)... ils sont vraiment lents du bulbe mes lézards.
Le déploiement s'effectue en alternance, mon adversaire commence par positionner son battleship dans l'axe de la planète la plus centrale et je fais de même avec le mien pour le protéger de l'armement avant surpuissant de mon adversaire.
Après coup ce fut un choix fort judicieux car mon Richelieu, vous vous souvenez c'est le petit nom de bon battleship, n'a pas encaissé un seul dégât de la partie.
Par contre je n'ai pas été inspiré pour mes autres déploiements car j'ai ensuite groupé socle contre socle les vaisseaux de chaque unité et ce fut une grave erreur mais j’y reviendrais.
Le premier tour révèle déjà que le mouvement est la partie la plus « sportive » du jeu et je commence à suer à grosses goûtes, j'arrive néanmoins à infliger un critique ultra chanceux à un croiseur dindrenzi qui, outre la perte de deux pts de structure (HP), se retrouve dans l'impossibilité de tirer à sa prochaine activation.
Le second tour commence très mal pour moi car une de mes unités de frégates est réduite des deux tiers suite à l’attaque sournoise d'une unité jumelle adverse.
Mes croiseurs foncent en première ligne pour essayer de faucher les deux croiseurs adverses indemnes mais c'est la cata, car même si j'arrive à leur enlever quelques HP je n’arrive en détruire aucun malgré des attaques combinées d’arme primaire (PW) avant et de torpilles.
Les croiseurs dindrenzi ripostent et le Jeanne d’Arc subit un dégât critique qui tue une partie de l’équipage.
Ma seconde unité de frégate et réduit à deux vaisseaux et le Richelieu, arrive péniblement à enlever un HP au battleship adverse dans sa lente course vers ce qui va bientôt être le centre des affrontements.
Au troisième tour, ça commence à chauffer pour mes croiseurs !
En effet, le battleship dindrenzi malgré son inertie et son faible déplacement réussi à aligner deux de mes croiseurs bêtement restés socle contre socle avec son arme fixe avant, qui n’est autre que son arme la plus puissante.
Le tir est splitté pour toucher les deux croiseurs qui se retrouvent tous les deux avec un dégât critique : une décompression pour le Colbert et une mise en rideau des lances-torpilles pour le De Grasse en plus de la perte de 2 HP.
La riposte des mes croiseurs très affaiblis emporte enfin un homologue adverse.
Mais le répit est de courte durée, les deux croiseurs dindrenzi achèvent ma frégate solitaire et deux autres frégates anéantissent le Jeanne d’Arc d’un tir combiné de leur arme principale.
Pendant ce temps le Richelieu est à la penne contre le battleship adverse et ne lui enlève qu’un HP.
Lors du quatrième tour, mon adversaire active son battleship en premier ce qui signe l’arrêt de mort du Colbert et du De Grasse.
Je réplique avec le Richelieu, les dès sont pour une fois avec moi, mais malheureusement ma bordée principale dévastatrice est pour une fois dirigée contre un croiseur. Je lui inflige deux dégâts critiques qui le vaporisent. J’arrive aussi à éliminer une frégate.
Le cinquième tour voit le croiseur dindrenzi fuir au loin pour éviter la destruction et comme il ne me reste plus que le Richelieu et une pauvre frégate je capitule.
J’ai donc perdu cette première partie de Firestorm Armada, mais je me suis quand même bien amusé une fois passé le stresse des premiers déplacements.
Pour en revenir aux mouvements, chaque vaisseau à un nombre de pouces de déplacement défini, jusque la rien de plus classique, mais un virage prends un pouce de mouvement et ne peut excéder 45°.
De plus les croiseurs doivent avancer d'au moins 1 pouce avant de pouvoir effectuer un virage et les battleships doivent, quant à eux, en parcourir au mois 2.
Sachant qu'un battleship possède un mouvement de 6, je vous laisse imaginer la maniabilité de ces bestiaux.
Seules les frégates tirent leur épingle du jeu car elle possèdent une forte réserve de déplacement et peuvent enchaîner les virages. Problème, lorsqu'elles sont socle à socle, manoeuvrer devient quand même une petite galère.
Rajoutez à tout cela que vous devez obligatoirement avancer d'au moins la moitié de votre déplacement de base (on peut couper les moteurs pour éviter cela, mais c'est une option que j'ai pour le moment zappée) , et je vous assure que se positionner de façon optimal pour utiliser le maximum de son armement est, pour le moment, un petit chalenge.
A part ça tout le reste : distance de commandement, tirs splités/combinés, utilisation des Point Defence (PD) pour réduire les hit des torpilles, gestion des hits couplé aux valeurs de DR et CR pour déterminer les dégâts, réduction de l'efficacité de l'armement suite à ces mêmes dégâts est d'une simplicité et d'un fluidité enfantine.
Le seul réflexe qu'il faut réprimer est celui de n'utiliser qu'un seul des armements des vaisseaux.
J'adore le principe des PD et surtout le fait que les vaisseaux non ciblés mais dont la trajectoire de l'attaque passent dans les 4 pouces puissent aussi utiliser leurs PD pour réduire les hits des attaques de torpilles.
Le système des 4 portées (Range bands) qui influent sur la puissance des attaques s'utilise naturellement et c'est une autre composante à prendre en compte dans les déplacement puisque la portée la plus efficace est la RB 2.
Par contre, lancer des seaux de dès ça me plait moyen, car ça me rappelle trop du GW et c'est à l'opposé du système à cinq dés d'Hell dorado que j'affectionne tout particulièrement.
Sur ce... vivement la prochaine partie avec les cartes et les Wings !
